Voilà pourquoi je suis Vegan.
Posté le 23 mai 2012 dans Actu, Developpement personnel, Véganisme par Identitools.
Vous n’étiez peut-être pas au courant mais je suis Végétalien, plus précisément Végan et ce depuis Janvier 2010. En version courte cela veut dire que je n’utilise aucun produit d’origine animale directe ou indirecte dans tout les aspects de ma vie quotidienne (alimentation, vêtements, etc…).
Je vais dans cet article vous expliquer le pourquoi de ce choix de vie « si radical ».
Les enjeux humains
Ce n’est pas un scoop, sur terre des humains qui crèvent (j’insiste sur le mot !) de faim il y en a. En fait il y en a environ 100000 par jour.
Pourquoi ? Eh bien c’est très simple :
- Un système économique bancal mettant l’argent sur un piédestal favorisant ainsi l’exploitation des pays en voie de développement.
- Une surconsommation en produits carnés réquisitionnant les récoltes de ces mêmes pays pour nourrir le bétail destiné à la consommation en occident.
- Techniquement il y a bien assez de nourriture sur terre pour contenter tout le monde mais si les populations actuellement défavorisées se mettaient à un régime « à l’occidentale » nous n’aurions tout bonnement pas assez d’espace disponible sur terre pour faire pousser le fourrage destiné aux animaux d’élevage.
- Un animal d’élevage, ça mange. Il faut 10 unités de protéines végétales pour produire une seule unité de protéines d’origine animale. Autant dire qu’il est beaucoup plus économique de ne pas se servir d’un animal comme « filtre à nutriments ».
Les enjeux pour la planète
La déforestation, le réchauffement climatique, les algues vertes, la pénurie en eau potable… Ça vous parle ?
- Selon Greenpeace l’élevage bovin est responsable à 80% de la déforestation de la forêt amazonienne.
- Le choix de votre type d’alimentation à un impact direct sur l’effet de serre.
- Les marées d’algues vertes que l’on constate régulièrement sur les plages de Bretagne sont causées par … des excréments, ceux de 1,2 millions de porcs qui rejettent entre 6 et 7000 tonnes de lisier chaque année. L’élevage c’est super, l’élevage c’est génial…
- L’eau ! Notre terre en est littéralement recouverte mais seule une petite partie ( moins d’1%) est disponible pour l’usage humain, une grande partie étant sous forme gelée. Voyez un peu comment cette précieuse ressource est utilisée. Ai-je besoin de rappeler à quel point sa distribution est inégale sur terre ?
Je pourrais continuer cette liste encore longtemps mais j’ai d’autres sujets à aborder malheureusement…
Pour votre santé
L’aspect de la santé n’étant pas la principale raison pour laquelle j’ai rompu avec le régime charognard je vais être bref.
- Des problèmes avec le cholestérol ? Fini !
- Des problèmes de constipation ? Fini !
- 5 fruits et légumes par jour ? Hahahaha… I win.
- La viande rouge favorise l’apparition du cancer chez l’être humain, prenons un exemple au hasard : le cancer de la prostate.
- Vous vivrez plus longtemps.
- Vous pensez réellement avoir des taux corrects en vitamines et minéraux ?
- Non, le lait ne renforce pas vos os… et NON, le lait n’est pas une alternative viable à la consommation de viande (oui, c’est vous que je regarde les végétariens).
- Non, la problématique de la vitamine B12 n’est pas l’exclusivité du régime végétalien, loin de là. D’ailleurs vous-vous supplémentez déjà.
- Dernier point de détail, l’haleine…
Pour plus de détails à ce sujet je vous recommande d’aller faire un tour sur le blog d’un ami nutritionniste.
Le droit animal
Mangeriez-vous votre chien ? A l’heure actuelle l’humain moyen est un spéciste. De la même façon que le raciste ou le sexiste le spéciste exploite et discrimine une population en invoquant pour seul argument la supériorité du groupe auquel il appartient.
Gavés, enfermés, muselés, drogués, castrés, débecquetés, torturés, utilisés comme des jouets et enfin pour la plupart tués. La mentaphobie fait des ravages…
Il y a quelque temps encore on se plaisait à traiter les humains de couleur en esclave tout en déclarant fièrement qu’ils n’avaient pas d’âme, même chose pour la femme. Je suis anti-spéciste car je refuse cette exploitation abjecte et inutile que l’homme fait subir au reste du règne animal. Aucune, je dis bien aucune discrimination n’est acceptable dans une société civilisée.
Ce sujet me rends malade rien qu’à l’évoquer, je vais vous laisser consulter cet article, ce soir je n’ai pas le cœur à le faire moi-même.
Je vais « juste » me contenter de deux statistiques :
- Chaque année l’être humain tue 53 milliards d’animaux terrestres (les poissons ne sont même pas comptés ici, pour eux on compte en tonnes…).
- En France, c’est 3 millions d’animaux par jour qui trépassent.
- N’oublions pas non plus les victimes de la production de fourrure, de cuir, de laine (oui), l’expérimentation animale, les morts dans les refuges…
En pratique & liens utiles
Bien sûr si l’on désire changer les choses il faut changer d’abord son propre mode de consommation et c’est pour cela que je suis devenu Vegan.
Au vu des difficultés que les « nouveaux » rencontrent pour s’acclimater au début j’ai mis en place il y a quelques mois déjà un annuaire, le Veg’annuaire, vous y trouverez tout ce dont vous avez besoin.
Pour les sites notables je recommande vivement unmondevegan.com afin de vous fournir en simili-carnés de qualité (pour certains cela facilite la transition), les excellents blogs BD d’insolente veggie & veggie poulette, le guide de la survie végétalienne à Paris : VG-Zone et enfin le blog plein d’humeur : Les Questions composent. Pour le reste vous pourrez fouiner tranquillement sur le Veg’annuaire.
Encore une petite chose…
J’aimerais terminer par une vidéo, il ne s’agit pas de Earthlings que je considère comme trop « intimidante » pour certaines personnes mais le travail d’un orateur de talent : Gary Yourofsky.
Une remarque, des questions ?
Je répondrai à toutes vos interrogations au sujet du véganisme avec plaisir mais il y a une chose que je ne tolèrerai pas : le troll volontaire sur un sujet qui implique sept fois plus de morts en une année que le total de la population humaine mondiale. Merci de respecter la vie d’autrui autant que vous respectez la votre…
74 réponses à “Voilà pourquoi je suis Vegan.”
Très bon article complet qui mets en lumière la réalité sombre de l’élevage et de l’exploitation animale en son ensemble!
Très bel article, complet, concis, percutant.
Je pense chaque mot que tu as écris. Ca existe les personnes qui ont une conscience alors !
Sinon, concernant la bouffe, non seulement on produit assez pour tout le monde, mais justement, une énorme partie de cette surproduction est bonnement et simplement… détruite !
Soit avant même d’être commercialisée, pour… réguler les prix.
Soit parce-que ça périme, et là soit on peux effectivement pas faire grand chose d’autre, soit les magasins ont obligation de jeter, même si il s’agit d’une date non-impérative (i.e. conserves) et se font en plus un plaisir de rendre irrécupérable la marchandise dans les poubelles (et bien entendu refusent de le donner également).
Puis petit conseil général, y a pas que la B12, les apports en choline et en vitamine D sont globalement insuffisant chez l’ensemble de la population… et particulièrement chez les vegans
Très bon article, bravo.
Que dire de plus ?
C’est bon pour la santé, les animaux, la planète…
Et c’est tellement facile de devenir vegan pour peu qu’on n’ait pas peur de lâcher quelques habitudes…
Le discours de Yourofsky comporte quelques longueurs sans doute, mais je l’ai trouvé vraiment pas mal pour poser une bonne réflexion et un début de remise en question.
Mais même sans film ni discours, une personne peut prendre conscience que manger des cadavres d’animaux est mauvais à tant de points de vue !
A condition là encore de lâcher prise certaines habitudes, traditions et de réfléchir vraiment.
Parce que beaucoup mangent de la viande « parce que ça s’est toujours fait » et que du coup c’est sans doute très bien comme ça….
DEDANS AVANT:
« Oui mais j’aime la viande »
« Les carottes ressentent aussi la douleur »
« Le lion mange la gazelle »
Et autres conneries, merci =)
Ça, c’est dit ! Très bonne synthèse.
Très bon article, tout y est. Devenir vg est la meilleure décision que j’ai prise dans ma vie. J’ai attendu longtemps, mais ça en valait la peine ! Je m’en réjouis tous les jours, et non, je ne regrrrrette rrrrien 😉
Très bon article, très complet, je le garde dans ma poche au cas où on me demande pourquoi je suis végane
Je vais encore être le méchant du débat (il en faut bien, sinon y a pas de débat) et je veux pas troller, mais est-ce que ne plus manger de viande du tout est bien une solutions « naturelle » ?
Si l’Homme (en tant qu’espèce) est omnivore, serait-ce pour rien ?
Concernant le fait de tuer des animaux pour les manger, je ne vois (perso) pas de problèmes : mon chat tue aussi des souris, des oiseaux et des lapins, les renards et les lions aussi, les requins idem. Pourquoi l’homme, omnivore, ne devrait-il pas le faire ?
Je suis d’accord que la quantité de viande produite et l’élevage est un facteur important dans :
– l’effet de serre
– le mauvais partage des ressources (eau…)
– un gaspillage (les plantations nourrissent les bêtes et pas les hommes)
Mais se priver de viande complètement est-il une solution ?
Ne serait-il pas plus raisonnable de diminuer la quantité de viande mangée chaque jour ?
J’aime la viande, je me vois pas vivre en m’en privant totalement (si on aime pas la viande, après normal). Actuellement je dois manger l’équivalent de 2 steak hachés par semaine. Je ne pense pas que c’est beaucoup (comparé à en manger tous les jours) et ce n’est pas une privation totale non plus.
On en avait déjà discuté, concernant les « produits dérivés » (œufs, lait, …) là aussi : pour une poule qui pond des œufs et qui ne sont pas fécondés, c’est une perte. Alors autant les prendre et s’en nourrir, non ?
Ton article, très bon au passage, met surtout en lumière le système bancal sur lequel on vit. Ce n’est pas en se privant que les choses vont changer, c’est surtout en adoptant un système politique, économique en adéquation avec les peuples. Totalement d’accord du coup avec Herr Scheindorf et Le hollandais volant.
Pour répondre à tes questionnements, légitimes, voici quelques remarques/réflexions:
– l’Homme est omnivore, c’est-à-dire qu’il PEUT manger de la viande (le chien aussi est omnivore); cela ne veut pas dire qu’il DOIT. Les vegans disent même que l’Homme est avant tout herbivore (cf conférence de Gary Youroffski que je t’invite à visionner).
– les animaux qui tuent d’autres espèces le font par obligation, pour se nourrir; ils n’ont pas le choix. Contrairement à l’Homme, qui, de plus, est sensé être animé d’une conscience (ceci dit, les études prouvent de plus en plus que de nombreux animaux ont comme l’Homme une conscience de soi –> éléphants, grands singes, pies…).
– tu dis: « Faut-il arrêter de manger de la viande? » Je pense: « Faut-il continuer à sacrifier de manière indigne des milliards d’animaux sur l’autel de notre confort gustatif? » La formulation en elle-même montre à quel point nous n’avons pas la même vision des choses: je ne pense pas « viande », je pense « bout de cadavre d’un animal qui a souffert ».
– Enfin, je pense qu’il s’agit d’une conscience individuelle, et que personne n’a le droit de juger ce que font ou non les autres. C’est pourquoi je respecte ton choix de vouloir continuer à manger des animaux. J’espère juste que tu sais exactement ce que cela entraîne. Afin d’être en paix avec toi-même, en toute connaissance de cause.
J’aime pas trop la viande, mais je reste omnivore. Sinon, le riz lentille remplace aisément la consommation de viande pour les protéines. Sinon, j’ai vu que dans une tribu d’afrique (Rendez vous en terre inconnu), on buvait le sang des bêtes, mais ont ne les tuait pas. Une manière « d’économiser » un peu. (même si c’est un peu dégoutant). Bonne chance pour survivre dans un monde presque charognard 😉 !
Pour répondre au hollandais volant, qwerty et à bajazet je dirais simplement qu’il n’y a rien de pire que de justifier ses actes par la nature.
Si jamais je viole une femme dois-je me justifier parce que c’est dans ma « nature » masculine de trouver les femmes attirantes et dans ma « nature » d’être enclin à envisager d’avoir une relation sexuelle avec ?
Est-ce parce que mon cerveau reptilien m’ordonne quelque chose que je dois y céder ou dois-je réfléchir ?
Je dirais la même chose que Hannhart sur la sémantique & le spécisme. C’est une guerre des mots, on distingue totalement la « viande » (l’aliment) de son origine. D’ailleurs pour beaucoup le simple fait de découvrir la nature des abattoirs fait réfléchir à deux fois.
Enfin, moi aussi j’aime la viande, j’adore même. Et pourtant… Ici il ne s’agit pas de satisfaire ses pulsions mais de faire un geste afin de permettre à l’humanité et au reste du règne animal de vivre dignement.
Heureusement, les simili-carnés ne volent pas leur nom, je n’ai vraiment rien abandonné 😉 http://www.unmondevegan.com/simili-carnes,fr,2,1.cfm
@identitools : ils ne s’agit pas de se justifier par « sa nature » mais par « la nature ».
Je suis d’accord avec Hannhart quand il dit que nous avons une conscience qui nous permet de comprendre et d’imaginer le mal qu’on peut faire à un animal qu’on transforme en hamburger.
Quand à dire que les animaux tuent par besoin, je suis pas sûr : mon chat a assez de croquettes et il bouffe assez de trucs qu’on lui donne (mon chat mange de la salade et des épluchures de concombre, d’ailleurs) pour ne pas qu’il ait « besoin » de tuer une souris ou un moineau. L’instinct tu me diras après…
Enfin, moi aussi j’aime la viande, j’adore même. Et pourtant… Ici il ne s’agit pas de satisfaire ses pulsions mais de faire un geste afin de permettre à l’humanité et au reste du règne animal de vivre dignement.
Ben voilà, moi je le vois autrement, d’une manière plus « modérée ». Je mange moins de viande mais un peu quand même.
Je pense pas qu’il s’agisse de pulsions vu que ce n’est pas une envie soudaine de dévorer un steak, mais c’est plus une habitude qui ne date pas d’hier d’ailleurs.
Je comprends, j’ai moi même pris 6 mois avant de faire le grand saut à partir du moment ou j’ai pris conscience du problème donc…
Pour te répondre si la consommation de tabac ne peux nuire qu’à l’individu ce n’est pas le cas de la viande (cf enjeux humains et pour la planète) quand à l’impact sur l’individu ce n’est pas mieux.
Donc même si mettre ça sur le compte de l’habitude est judicieux en premier lieu (j’étais moi-même un très gros consommateur de viande) il ne faut pas oublier son incidence sur autrui. Ici il ne s’agit donc pas de faire un geste pour soi mais d’arrêter de nuire.
C’est là toute la différence.
Pour finir je suis d’accord diminuer sa consommation de viande peut être utile & judicieux, le seul souci c’est que la par la simple consommation de celle-ci (quelque soit la quantité) on continue de justifier les attitudes spécistes et mentaphobes.
D’ailleurs à partir du moment ou l’on considère un animal comme un objet il ne faut pas bien longtemps avant que ce soit de même pour l’être humain. C’est là ou l’expression « traiter comme un animal » prends tout son sens, on suggère d’emblée qu’un animal ne doit être considéré que comme un moins que rien.
Ne pas oublier l’histoire de l’homme. Nous sommes avant tout des chasseurs-cueilleurs refoulés par l’agriculture il y a 10 000 ans. Pendant très longtemps ce mode de vie a été jugé primitif. Et je reste persuadé que c’est ce mode de vie qui nous permet de vivre en harmonie avec la nature.
Regarde par exemple les mongoles, nomades, ils vivaient il y a encore quelques années très bien. A force de les virer de leurs terres, de les sédentariser au nom du progrès, ils crèvent de faim.
Je ne dis pas que ton action est inutile, au contraire, elle nous fait réfléchir, mais au yeux de la société (la majorité) tu es plutôt un « marginal » (et excuse moi du terme) et je ne sais pas si tu peux avoir un réel impact.
Notre ennemi n’est pas forcement la viande ou si tu préfères, le massacre des animaux, mais une lutte contre un système où l’argent a plus de valeur que les valeurs humaines.
@bajazet : 5ème ligne, 3ème colonne : http://insolente0veggie.over-blog.com/article-jeu-de-bingo-64425347.html
Nous ne sommes plus des hommes préhistoriques et d’ailleurs l’apparition de la chasse est très récente par rapport à l’apparition des premiers hominidés.
Si les hommes préhistoriques étaient si malins, pourquoi ils sont tous morts?
@Identitools : Le cueilleur-chasseur est un homo-sapiens et non un homme préhistorique. C’était le 1er mode de vie de notre espèce, juste avant l’agriculture.
@l’elfe: supra.
Concernant le moralisme dégoulinant de certaines thèses défendues plus haut, je préfère ne pas y réagir (je n’y suis pas opposé, mais je n’y souscris pas non plus).
À propos de véganisme, je trouve ce mot laid, barbare, inadapté, mauvaisement traduit. En somme, une débilité étymologique qui m’irrite à chaque fois que je la lis ou l’entend. Vegan, en anglais, est déjà la traduction de végétalien. Mais c’est pas assez, il a fallu procéder à une seconde traduction, en françisant simplement le bordel, pour faire « branché » – pardon, « in ».
@PostBlue: ils auraient pu faire « Vegeta » pour faire plus cool.
Très bon article, qui ouvre les yeux.
Il est évident que la société pousse à la consommation sans questionnement éthique, et qu’un mode de vie différent entraîne un certain nombre de questionnement.
Le véganisme n’est pas simplement une question de diète alimentaire ; il s’agit d’un engagement moral et politique en faveur de l’avenir.
Bonne continuation.
L’homme n’est pas un omnivore, biologiquement parlant. Après il peut manger de la viande (comme du gravier ou des excréments, il en a la capacité physique oui) mais son estomac et pancréas vont fournir un effort non naturel pour digérer ce qu’ils ont du mal à assimiler. Les maladies et une faiblesse plus ou moins prononcée suivront ce régime carné.
Voici un tableau qui compare les différences espèces entre elles biologiquement parlant.
http://www.upix.fr/i/2012/05/23/VC4rt.png
Nous pouvons voir que l’homme est un frugivore par nature, pas herbivore, pas omnivore ni carnivore. L’ours est un omnivore par exemple (rien qu’au niveau de la dentition… ce n’est pas l’homme avec ses deux canines qui ont une signification différente). L’homme s’adapte au régime omnivore mais c’est mauvais et pour sa santé, et pour les animaux qui en souffrent et meurent inutilement.
Pour ne pas faire du copié-collé, je vous renvois à une site qui explique bien, je trouve, l’alimentation de l’homme telle qu’elle fut et telle qu’elle devrait être aujourd’hui en sachant que l’homme est frugivore Il y a des schémas et explications, bonne lecture, un peu longue mais intéressante.
http://nicolasgozzi.over-blog.com/article-28655271.html
Les plus célèbres naturalistes de l’histoire ont affirmé que l’homme était végétarien par nature aussi. http://www.ivu.org/french/news/evu/news962/omnivore.html
« L’anatomie comparée nous enseigne qu’en toute chose, l’homme, ressemble aux animaux frugivores, et en rien aux carnivores… »
Donc ne plus manger d’animaux est bien une solution naturelle. Ce qui va contre nature c’est le fait d’en manger. D’ailleurs sans la technologie, l’homme n’a aucun moyen physique de chasser. Si vous avez des griffes, des crocs et tout l’attirail biologique des carnivores ou vrais omnivores alors vous devriez pouvoir chasser votre proie sans outils et en vivre. Sinon, les baies et les fruits seront vos meilleurs amis.
Nous sommes une espèce tropicale qui a migré partout sur terre, de ce fait, l’abondance de fruit décroit fortement en dehors des régions tropicales et l’homme cherche sa nourriture ailleurs. La survie. Il a même dû créer des vêtements parce que les températures en dehors de sa région natale sont trop froides.
Mais aujourd’hui nous ne sommes plus en situation de survie, la consommation de viande fait plus de mal que de bien c’est prouvé ! Puisqu’inutile et cruelle, je ne vois aucune raison de continuer à manger un cadavre. Tuer ou maltraiter autrui ne devrait pas faire parti du domaine légitime de la liberté personnelle.
7 milliard d’être humains sur terre, l’homme explorateur s’est adapté à tout sorte de climats et nourriture grâce à la technologie. Ce n’est pas naturel mais une adaptation constante. Parallèlement je pense que l’homme perd peu à peu le lien avec la nature et même avec son corps.
La question n’est pas de se demander si on aura un impact, mais d’être en accord avec sa conscience et de refuser le massacre des êtres vivants. L’homme doit évoluer et refuser de manger les animaux sans défenses, trop faibles pour se protéger mais beaucoup plus empathiques et « humain » que ceux qui les asservissent et consomment.
Fière d’être marginale, surtout quand on voit la société et le monde aujourd’hui. Je suis d’accord, le système et l’argent ont plus de valeur que les valeurs humaines. Tous ceux qui mangent comme leur dicte cette société contribuent a cela, selon moi.
L’appel a la tradition et a la Nature ne sont rien de plus que des biais logiques. Pas des arguments.
La « Nature » dans le sens « mère nature » n’existe pas, c’est tout au plus une croyance religieuse, et justifier ses choix sur des croyances religieuses… ça ne donne jamais rien de très bon… et ce n’est pas un argument scientifique recevable.
Quant à la tradition, ce n’est pas non plus une justification valide. A une époque données, l’état des choses permettait ou non certains comportements, certaines habitudes… cela ne veux en aucun cas dire qu’elles sont bonnes (ni mauvaise). Il ne faut rien juger en fonction de sa « grandeur passée » mais du paradigme présent. L’on a abolis l’esclavage, pourtant issu d’une longue tradition passé, presque aussi ancienne que l’homme mangeant de la viande. Si l’on déclare que la donner la mort est un acte mauvais, et que la consommation de sous produits animaux est un facteur négatif sur plusieurs échelles. Alors l’on doit arrêter.
Pas forcement arrêter de manger de la viande d’ailleurs, la culture de cellules pour produire du muscle en laboratoire fait des progrès assez rapide, alors même qu’on leur met beaucoup de bâtons dans les roues.
D’ailleurs, pour en revenir a la Naaaaaaatuuuuuureeeee, je ne penses pas non plus que laisser « le lion manger la gazelle » soit une bonne chose a long terme. Tant que l’on ne peux rien y faire sans causer plus de tord, l’on doit malheureusement s’y résoudre, mais des que les moyens nécessaire pourront etre déployés, alors il faut intervenir pour vaincre la prédation aussi efficacement que l’on cherche a vaincre le cancer.
Quelques bon textes :
http://www.cahiers-antispecistes.org/spip.php?article79
http://www.cahiers-antispecistes.org/spip.php?article157
http://david.olivier.name/fr/pourquoi-je-ne-suis-pas-ecologiste
http://david.olivier.name/fr/devrait-on-intervenir-dans-la-nature
@PostBlue oh putain oui, j’en ai ras le cul de lire « véganisme ». C’est nul, c’est moche, autant que « cédérom » (eark!) ou « téléversement » (eaaaark).
Bordel, mais veganism et vegan c’est très bien à utiliser tel quel !
« Bien sûr si l’on désire changer les choses il faut changer d’abord son propre mode de consommation et c’est pour cela que je suis devenu Vegan. »
Amen !
@PostBlue @Scheindorf : Je pense que l’on est tous d’accord sur le fait que le fond du débat ne concerne pas les origines du mot « vegan » ou « véganisme » non ? Si ça continue on va finir par troller sur la forme que le mot devrait prendre en Espéranto…
Bref, revenons au sujet il y a beaucoup à dire. En tout cas merci à tous pour vos contributions.
Je n’aurais mieux dit qu’Herr Scheindorf, sinon en accentuant le caractère tout anthropocentriste de considérer un milieu comme abiotique ; cette propension toute pleine de fatuité à croire que l’Homme, stupide et jeune créature, pourrait « faire du mal à la planète » me fait sourire par sa naïveté.
J’ai voulu chercher la thèse principielle de ce mouvement naturaliste, quasi panthéiste. Est-ce la sauvegarde de la planète ? La protection de l’environnement, de la faune ou (bien moins) de la flore ? Quenouille : l’humain serait une espèce « naturelle » (considérant l’état de nature exposé dans le commentaire lié).
Il est selon moi inepte que l’humain soit naturel d’une quelconque manière, qu’il pourrait vivre sans empreinte sur son milieu, sans outils, sans rien exploiter. À part mort, et encore. La thèse qu’il soit autre chose qu’un accident qui météorologique, qui génétique, qui géologique, me fait doucement rire. Croire que nous serions naturellement disposés à manger ou vivre d’une manière adéquate, qu’il existerait une « façon naturelle » à retrouver par nos usages, est une thèse profondément eugéniste – donc d’une certaine manière je refuse de rentrer dans un débat actant une possible « bonne manière de faire ». Ce n’est qu’une tentative, à mon sens, de légitimation de l’espèce dont l’existence est en elle-même nuisible – parce que ne parvient pas à l’assumer.
La tentative « vg » en elle-même n’a aucune espèce d’importance et je ne la maudis pas. Cependant, elle acte des présupposés fondamentaux qui la rendent vaine et naïve, comme le reste.
Oui, c’est vrai que 53 milliards d’animaux par an ce n’est pas « grave » ni un « problème » que l’on doit évoquer. Tout comme les famines ou le réchauffement planétaire. Peanuts je vous dis !
Non mais sérieusement relis-toi un peu… Pitié il est temps d’évoluer et de prendre conscience des conséquences de nos actes.
C’est simple, ne pas agir : c’est laisser faire.
Je n’ai pas prétendu qu’il ne fallait rien changer (rassure-toi), simplement j’estime que les raisons invoquées sont fallacieuses, moralisatrices et eugénistes, et c’est pourquoi je les refuse.
L’idée dérange et ça je peux le concevoir.
Mais ta réaction me fait furieusement penser à ceci : http://insolente0veggie.over-blog.com/article-je-ne-deviendrai-jamais-vegetarien-t-es-trop-mechant-45319409.html
C’est pourtant clair : il n’est pas concevable de vivre de cette façon plus longtemps. De plus que perdrais-tu à épargner les animaux que tu consomme habituellement ? Absolument rien…
« Croire que nous serions naturellement disposés à manger ou vivre d’une manière adéquate » ce n’est pas une croyance. L’anatomie en est une preuve. Le cerveau est la preuve d’une évolution mais elle n’a pas forcément été dans le bon sens à chaque étape de l’humanité. Chaque animal laisse une emprunte mais si l’équilibre naturel est maintenu, c’est en toute harmonie. Les espèces animales autre que l’hominidé se régulent elles même en fonction de leur environnement et des ressources dont elles ont à disposition. Le cycle végétaux>proies>prédateurs prend tout son sens. L’homme s’improvise prédateur mais n’en a pas les moyens physiques sans la technologie c’est tout. Avant l’invention de la hache et du feu il mangeait ce qu’il pouvait attraper, cueillir…
L’homme, au lieu de s’adapter à son environnement, l’adapte à lui et le détruit. Il est nuisible non seulement à l’environnement mais aussi aux autres espèces d’animaux. On a proliféré et exploité chaque espace de ressources sans penser que les ressources naturelles ne sont pas illimités.
Quant à l’espère humaine et ses origines naturelles ou non… c’est un tout autre sujet =)
PostBlue, du coup tu proposes quoi ?
Tu sais qu’il n’y a pas de planète B ?
Car oui, tel que les humains vivent actuellement, on ne peut pas dire que ça fasse grand bien à la planète…
Et l’alimentation y est clairement pour quelque chose….
Je pense donc qu’être vegan est loin d’être vain ou naïf.
Comme démontré brillamment dans l’article.
Déja, je ne vois toujours pas ou tu vois de l’eugenisme dans le fait de devenir vegan. L’eugenisme, c’est la selection d’un caractere genetique. Il n’y a pas de rapport direct entre le genotype et le veganism a ce que je sache…
Les arguments de Louise ( l’homme est frugivore et donc c’est pas naturel pour lui de manger autre chose ) sont aussi stupides que ceux impliquant que « les hommes sont omnivores et c’est naturel de manger de la viande parceque les autres animaux y se mangent entre eux ».
Qu’une chose soit naturel ou pas, ce n’est pas la question, la nature, ça n’existe pas, c’est peu etre un concept utile pour decrire certaines choses, mais ce n’est pas un concept scientifique. D’ailleurs, biologiquement (et pas « naturellement »), le panda est carnivore, et pourtant, non, il mange essentiellement des plantes tres faiblement caloriques et doit y passer ses journées…
Nicolas Paillard a évoquer de vrai raisons, sans rapport avec la nature, pour devenir vegan, et il y a lieu de s’y intéresser sans rejeter en bloc.
PS : l’eugénisme, bien utilisé, peux etre un facteur puissant d’optimisation d’une espèce, en supprimant l’apparition de maladies génétiques ou en favorisant certaines mutation favorables par exemple a une plus longue durée de vie. Ce n’est pas un concept a rejeter en bloc non plus…
Il n’y a pas d’equilibre naturel, et d’etat naturel, c’est un mythe, une impression d’observateur externe qui regarde de temps en temps par le trou d’une serrure.
Je ne trouve pas d’article cours sur le sujet, mais il y a ce livre d’un ecologiste (pas un militant de l’ecologie « religieuse », un chercheur ayant un doctorat d’ecologie, cad les relations mathematiques entre les elements d’un ecosysteme) et qui remet totalement en cause cet idée d’equilibre naturel :
http://www.danielbbotkin.com/
Puis, quant à se referer a la nature comme toujours « bonne et parfaite », je reprend ce petit extrait d’un texte sur la question :
« Le montant total de souffrance par an dans le monde naturel dépasse l’entendement. Au cours de la minute qu’il me faut pour composer cette phrase, des milliers d’animaux sont mangés vivants, d’autres courent pour leur vie la peur au ventre, d’autres sont lentement dévorés de l’intérieur par des parasites ; des milliers meurent de faim, soif et de maladies. […] Dans un univers où règnent les forces aveugles de la physique et de l’évolution, certaines personnes vont se blesser, d’autres vont avoir de la chance, et vous ne trouverez aucune raison, aucune justice à cela. L’univers que nous observons possède précisément les propriétés que nous devrions en attendre s’il n’y a au fond aucun dessein ou modèle, aucun but, aucun mal ni aucun bien, rien si ce n’est qu’une indifférence aveugle et impitoyable. »
Sauf que, identitools, je m’évertue à seulement critiquer (sens premier, sans conotation positive ou négative) les principes de base de ce mode de vie (faire une théologie de la Nature est un exercice plutôt sympathique, d’ailleurs, merci beaucoup), non pas ceux qui le suivent (ce qui est moins intéressant, désolé de ne pas satisfaire à la philanthropie semblerait-il d’usage).
Ceux-ci (défenseurs d’un mode de vie, d’une foi, d’une religion, d’une thèse politique, c’est vraiment large) peuvent bien soutenir ce qu’ils veulent, je ne m’oppose en rien au fait qu’ils défendent ou non un concept quel qu’il soit. Je ne cherche pas à changer qu’ils croient ou non en une chose, du moment que sont explicités les principes fondamentaux de leur mode de vie. Ce n’est pour moi qu’un désir de compréhension méthodique, sans affect, sans réduction à l’expérience : je veux comprendre la chose en elle-même, dans sa dénotation première.
J’ai pour méthode de dissocier les propos tenus de leur émetteur lorsque je les analyse, sauf que (par habitude, ça n’a pas beaucoup de valeur méthodique, j’en conviens) ce dernier à souvent l’impression d’être critiqué, lui, alors que je ne me concentre que sur sa thèse (ce qui est une contradiction avec le lien que tu me donnes, vu que c’est toi-même qui résout la contradiction à un rapport ad hominem).
C’est pourquoi, donc, j’ai voulu expliciter 1° que certaines raisons évoquées ici n’étaient pour moi pas recevables (moyennant quelques raccourcis auquel me force l’exercice du commentaire, dont mentionner les raisons qui sont pertinentes) ; 2° que les principes fondateurs des raisons restantes ou évacuées sont à assumer pour éviter la contradiction. Et toi de me rétorquer que tes raisons sont incontestables, je trouve ton lien malvenu (voilà donc que je me mets aussi au rapport ad hominem, je te prie de m’excuser).
Parlant d’outil, qui semble être dénoté ici comme l’abomination face à ces pauvres petits animaux qu’on rien demandé, la prothèse (ou l’outil, pour parler simplement) n’est pas un prolongement du corps humain qu’il faudrait lui arracher en signe de préservation du milieu qui l’entourre (symptôme d’un désir auto-destructeur encore plus acharné ?) : elle est la constitution de ce corps en tant qu’humain, comme il l’est pour tout animal influançant son milieu en créant des outils (les primates comme exemple marquant, mais aussi les molusques, et une foule innombrable d’espèces). Nous sommes des êtres qui nous extériorisons sur l’outil-même, le faisant nôtre à un office fondateur : notre survie.
Croire que l’outil est une spécificité des hommes est un point de vue anthropocentriste faussé. Croire que l’homme peut survivre sans est une abhération. Oui, il y a lieu de reconsidérer notre utilisation de celui-ci, mais non pas parce que, comme évoqué ici, la Planète Terre ne pourrait survivre à la destruction engendrée par l’Homme, rendue abiotique par ce dernier. C’est une thèse réduisant une planète entière à l’espérence d’une des multiples espèces qui auront foulé son sol, et c’est cela que j’estime être profondément naïf et symptomatique de la petitesse des hommes.
P. S. Herr Scheindorf Je ne rejette pas tant l’eugénisme que le fait de ne pas l’assumer – syndrôme plutôt moderne d’une liberté/neutralité vue comme non-investissement des idées.
Tu n’as pas répondu à ma question :
« De plus que perdrais-tu à épargner les animaux que tu consomme habituellement ? »
Je rappelle qu’il s’agit d’êtres vivants pleinement capables de ressentir la douleur, l’isolement, la peur ainsi que tout un panel d’émotions que l’on n’attribue généralement qu’aux humains.
Tu parlais d’anthropocentrisme non ?
Donc ne pas répondre pas à une question factuelle dans un débat de fond prime sur ce dernier, vaut la peine qu’on s’y attache ? Soit… Que perdrais-je à épargner les animaux que je consomme habituellement ? Je vais essayer de former deux réponses, l’une par l’absurde et l’autre positivement, dans une tentative maïeutique : mon but n’est pas d’imposer des arguments-massue qui absorberaient la foule en liesse, mais plutôt de te permettre de valider les tiens de façon logique et non-contradictoire, aussi étrange que cela puisse te paraître.
Absurdément, je perdrais autant que si je ne mangeais plus de légumes parce que je détruirais la flore, si je ne buvais plus d’eau parce qu’elle contient une flore et d’une faune riches, sans parler des minéraux fondamentaux dans mon développement passé, présent et futur, dont il faut sauvegarder le développement sans les ‘détruire’ par ma consommation, … Parce qu’évidemment, tout ce que je consomme est détruit : rien ne se transforme (principe même de la nutrition ou de la vie biotique, au cas où…), c’est bien connu.
Parce qu’aussi c’est un parti pris abject de croire l’animal sensible, celui-là même que je désire protéger, et non la plante, cherchant à créer une échelle de valeur dans les formes de vie et de non-vie possibles.
Plus rien, plus aucun outil qui est par définition l’altération d’un matériau premiern sacralisé, plus de vêtements qui sont superfétatoires et détruisent l’environnement par leur création, plus de maisons dont l’édification détruit le sol, une faune et une flore immense quoique petite à mon échelle. Je ne pourrais que racler le sol de mes ongles, seul, pour subvenir à mes propres besoins, pour n’en extraire que des fruits et des légumes pourris, les charognes m’étant impossibles parce que trop pleines d’autres vies que je détruirais, avant que des bactéries ne commencent à s’y développer et que je ne puisse tuer. Espérant par là ne pas avoir tué indérectement une quelconque créature de ce que j’ai consommé avant elle. Voilà donc ce que je perdrais en voulant rester logique avec cette thèse poussée dans sa non-contradiction.
Pourquoi pousser l’absurde jusque là ? Parce qu’ils supposent les mêmes principes que ceux évoqués ici, donc que je ne fais que les développer en plusieurs déclinaisons logiques. L’exercice n’a de vertu que dans sa non-contradiction.
Plus positivement que cette sombre absurdité en son acmé, je dirais que faire plaisir à une planète qui n’en a rien à foutre, dont le développement est violent au regard de notre morale, indifférent et anarchique, et qui survivra très bien une fois que mon espèce aura disparu (ne nous leurrons pas, ça arrivera), me tente moyennement dans sa vacuité.
Que la bête, qu’importe qu’elle soit tuée par un humain ou un prédateur, sera tuée et ressentira la douleur, l’isolement, la peur, … donc que ce propos est moraliste et culpabilisant lorsqu’il veut se justifier.
Que l’humain a pu faire de sa technique un art de la mort efficace et rapide (oui, il faut reconsidérer son ampleur, ce qui n’a pas encore été redéfini fondamentalement ici, avec des arguments autres que ceux démontés). Quand je vois mon chat éventrer lentement un oiseau alors qu’il est parfaitement nourri, devrais-je lui arracher ces griffes qui ne lui servent pas ?
Oui, je parlais d’anthropocentrisme, mais tu n’as pas l’air de saisir à quel point.
La nature ça n’existe pas Herr Scheindorf ? Pourtant en dehors de la ville, si. Les carnivores mangent les animaux car ils ne peuvent pas digérer les céréales par exemple, leur constitution est toute indiquée pour chasser. C’est un fait, c’est pas un « concept ». La science c’est autre chose, les scientifiques un autre débat. Le panda a des micro organismes dans son estomac pour digérer les végétaux même si les enzymes sont absentes, ils a évolué. L’homme ne digère les cadavres qu’au prix d’une surproduction d’enzymes et d’une digestion alourdie. C’est tout !
C’est bien beau de juger la stupidité d’un argument mais cela ne fait que prouver le refus de la remise en question.
Les raisons de devenir vegan n’ont pas à être « vraies ou fausses », chacun a les siennes. Oui dans le monde il y a de la souffrance. la nature n’est pas parfaite, la perfection n’existe pas et son appréciation est subjective. Est-il utile de rajouter plus de souffrance inutilement ?
Quant au fait que les vegan ont un apport en vitamine D « particulièrement » et globalement insuffisant, tu as une source pour étayer ?
La vitamine D, une majorité de la population en est carencée. L’hiver, l’inclinaison de la terre par rapport au soleil fait que les rayons du soleil ne donnent pas assez de vitamine D dans nos pays, contrairement aux tropique. Du coup il faut se supplémenter. Car une carence de vitamine D est à l’origine de bien des maladies. Les vegan ne sont pas plus touchés que les omnis, je pense qu’il faut arrêter de se mettre de la crème solaire cancérigène sur le corps et prendre le soleil un peu tous les jours. Pour l’hiver, j’ai trouvé une solution vegan.
Les outils ne sont pas à rejeter. Ceux qui nous ont permis de survivre n’ont plus leur place et on en invente de nouveaux. Certains animaux se servent d’objets et les améliorent pour le confort et la survie. Mais sans détruire comme le fait l’hominidé.
« Parlant d’outil, qui semble être dénoté ici comme l’abomination face à ces pauvres petits animaux qu’on rien demandé, la prothèse (ou l’outil, pour parler simplement) n’est pas un prolongement du corps humain qu’il faudrait lui arracher en signe de préservation du milieu qui l’entourre »
L’outil n’est pas une abomination en soit. L’utiliser à des fins de morts inutiles, oui, c’est une abomination. Les pauvres petits animaux qui n’ont rien demandé ont le droit de vivre, dignement, sans être exploités et maltraité par une espèce qui se croit supérieure. Pour finir, on n’arrache pas un outil de l’hominidé comme s’il s’agissait d’une de ses membres. Nous ne sommes pas nés avec un couteau à la place d’un bras. Donc ne pas utiliser un outil dans le but de tuer un animal, je trouve ça digne, évolué. Après, ces valeurs ne sont pas partagées par l’ensemble de l’humanité, je le conçois.
@PostBlue : tu aurais pu te contenter de répondre « rien ».
Tu n’y perdrais rien, mais ce que toi tu te refuse de comprendre c’est que les animaux en question y gagneraient la vie.
D’ailleurs qui es-tu pour décider si une personne doit vivre ou mourir ?
Pourquoi considérer certains animaux comme « de compagnie » et d’autres « à manger » ?
La sacro-sainte vision Abrahamique de « l’homme au dessus de tout les animaux », de « l’animal en tant qu’outil au service de l’homme » est elle tellement ancrée dans les esprits qu’il est impossible d’envisager une seule seconde de vivre… et laisser vivre ?
Ta tirade aussi longue soit-elle n’apporte rien au débat tout simplement car il n’y a rien à débattre sur le droit à la vie autant humaine qu’animale.
Non la Nature n’existe pas, c’est un mythe servant a poser une barrière arbitraire entre « ce qui est fait par l’homme » et « ce qui n’est pas fait par l’homme ». Déjà par définition, c’est un concept choquant, un concept speciste plaçant l’homme au dessus de tout (ou en dessous de tout et tout juste bon a faire disparaitre, pour les écologiste), un homme sorti de la nature : mais qu’est ce qui le rendrait moins naturel qu’un chien ou un bout d’uranium ? Les clémentines (si je ne me trompe pas) sont des fruits créer par l’humain, et pourtant pas même les écolos ne prétendent maintenant que ce n’est pas « naturel », tant qu’on ne leur pointe pas le fait sous le nez.
Non seulement un concept spéciste, mais surtout un concept faux. Il existe des écosystèmes, il existe des contraintes biologique, il existe des relations décrites par la théorie des jeux entre des agents prédateurs et des agents prédatés, il existe tout plein de choses, mais ce n’est pas pour autant « naturel », ce n’est même pas un « équilibre ». Comme tu le dis toi même, les êtres évoluent, et les contraintes changes. A partir du moment ou une espèce à la capacité de changer profondément l’organisation d’un système (pas forcement l’homme d’ailleurs, ce n’est pas parceque certains écosystèmes donnent l’impression d’être en équilibre qu’ils ne connaissent pas de transformations radicales entre deux points t dans le temps suffisamment eloignés…) alors en quoi cela ne serais pas « naturel » ? Pourquoi le fait qu’il existe des animaux ne se comportement pas socialement comme le voudrait une pure projection de leur contraintes biologiques n’en ferait pas des êtres « non naturels », mais lorsque l’homme ne se comporte pas comme le voudraient des contraintes biologiques supposés (et oui, supposés, je n’arrive pas a remettre la main dessus mais j’avais un bon article d’un anthropologue (vegan lui même qui plus est) démontrant point par point, chiffres a l’appuie, que non, l’homme n’est pas spécialement bâti comme un frugivore de un, et que de deux, comme je le dit juste avant, la détermination biologique n’implique pas la détermination comportementale) il en deviendrais contre-nature.
Pour moi la conclusion est simple, toute description non-spéciste et non-théologique de la « Nature » ne peux aboutir qu’a une seule conclusion : tout est naturel. Et si tout est naturel, la nature n’existe pas ( ~ rasoir d’Occam).
Je n’ai pas dit Nature mais nature. La nature telle que je la conçoit, n’est pas un mythe et j’inclue l’humain comme faisant partie intégrante de la nature puisqu’il vit dedans, a des interactions et est fait d’énergie comme tout ce qui vit ou qui existe. Tout comme les pierres, les végétaux, les animaux font partis de la nature pour moi. L’homme n’est ni un minéral ni un végétal mais un animal. Ce n’est pas se placer au dessus de la nature, au contraire, il n’y a pas d’échelle de valeur. Il n’y a pas une pyramide avec en haut les hommes et en bas le sable. Pour moi tout vit ensemble et tout fait parti de la nature. Je ne saisi pas le côté spéciste du mot nature. Par contre, quand tu dis « l’homme sorti de la nature » là je dis qu’on en sais rien, ses origines sont un tout autre débat (non religieux merci).
Pour les clémentines, elle auraient été croisée volontairement entre le mandarinier et l’orange douce oui…. et comme beaucoup de variétés de fruits ou légumes et des espèces/race de chien, l’homme a toujours joué à l’apprenti sorcier, c’est pas nouveau.
Pourquoi ce n’est pas naturel ni équilibré ? Une vie sans prédateur c’est la surpopulation pour les proies non ? Je trouve que tout est bien régulé. Seul l’homme a chassé les prédateurs et invoque maintenant la surpopulation pour chasser ou encore s’invente prédateur pour exploiter et manger des proies animales. Bouleverser les populations d’animaux n’est pas naturel pour moi, sauf si c’est un carnivore qui chasse, une condition météorologique ou autre. Quand l’homme extermine des millions d’animaux, pour moi ce n’est pas naturel, c’est criminel. L’homme n’est pas frugivore ? Je veux bien l’article si un jour tu le retrouve, cela m’intéresse, merci.
Pour moi presque tout est naturel. Ce qui est issu des multiples manipulations génétiques non par exemple, même si l’homme fait parti de la nature et est composé de matière organique et énergie, il n’a pas de légitimité à abuser de la vie d’autrui. Pour moi c’est juste un côté humanitaire, même si d’autres animaux ont aussi une conscience, l’homme est jusqu’ici le seul animal à avoir autant ravagé la nature et les autres animaux ! Le panda en chine est devenu végétarien peut-être parce qu’à cause de l’homme, il ne trouvait plus de petits animaux et son estomac s’est adapté à un régime herbivore. Ils ne sont plus beaucoup en plus, le braconnage que voulez vous. L’extinction d’espèces animales est naturelle dans certaines conditions. Quand c’est l’homme qui en est la cause alors je trouve cela criminel et non naturel puisque l’homme n’est pas un chasseur.
La terre a connu des périodes glacières, de brusques changements et qui ont bouleversé la vie animale. L’homme aussi connaitra cette heure la et il aura beau débattre sur un terme ou un autre, à cette heure là il se retrouvera seul face à…. la vie, l’énergie, la « nature » pour moi. Je ne vois pas la nature comme un prétexte sacré pour y mettre n’importe quoi derrière. J’ai l’impression qu’on a débattu sur un terme issu de mon argumentation. Tu as le droit de ne pas voir que la nature existe, pour moi ma nature humaine et frugivore m’a déterminée à devenir vegan. Ensuite j’ai eu de l’empathie pour les animaux. Chacun ses raisons.
Je trouve que ton discours fait très « croisade » contre les écolos (enfin la majorité qui se disent écolo) et le mot nature. Je ne vois pas ce que le mot théologie ou non-spéciste vient faire dans ton discours car je suis antispé et athée. J’aime m’en tenir aux faits.
Excellent l’article ! Complet, mais pas trop, il me semble que c’est à la portée de tous-tes. J’ai du mal à croire qu’avec tous ces faits, tous ces arguments, il faille encore débattre sur le sujet… Bon courage !
Et go vegan !
[…] le véganisme, j’en parle déjà beaucoup sur ce blog, mais vous pouvez consulter cet article récent sur le véganisme, ou encore ma FAQ sur l’antispécisme si vous souhaitez aller plus loin (le véganisme […]
Je rentre pas dans le débat de fond, mais juste en réponse au com de Postblue du 23 mai 2012 à 14 h 00 min, vegan n’est pas l’équivalent anglais de végétalien. Végétalien, en anglais, c’est strict vegetarian ou dietary vegan.
Végétalien/strict vegetarian/dietary vegan concernent que la bouffe, vegan/végane incluent bouffe, fringues, zoo, cosmétiques, etc.
Tu fais bien de le signaler, personnellement je n’y ai même pas pensé vu que j’ai mis le lien vers wikipedia en tout début d’article. Peut-être que dans l’ivresse de l’écriture il a juste « omis » de se renseigner sur le sujet avant d’en débattre. ^^’
Bah, l’erreur est facile à commettre, avant d’être végé, et donc de me pencher sur la question, je pensais effectivement que vegan = végétalien. ^_^
Et puis je suis devenu végé, je me suis renseigné, j’ai découvert les nuances, et j’ai émigré à Londres pour confirmer tout ça !
On m’a même sorti une fois le terme « flexigan », ou qqch comme ça, pour qualifier un vgr (une vgr en l’occurrence) qui mange essentiellement vgl, mais pas tt le temps. un flexitarien vgr, quoi.
Les anglo-saxons adorent foutre des étiquettes sur la moindre chose, c’est assez hallucinant. Dès que qq1 fait un truc un poil particulier, différent de la ligne de conduite principale (que cette ligne principale soit l’omnivorisme ou le végétarisme), hop, ils t’inventent un terme !
Comme le terme freegan. Nous on dirait juste « des gens qui récupèrent la bouffe dans les poubelles et en fin de marché pour se nourrir », on penserait pas à inventer un terme. Bah eux, si. Ils sont fous ces anglois !
Pas faux, enfin quand aux flexitariens pour moi ce sont juste des omnivores. Après tout la définition correspond donc… Bref, sont fous ces anglois !
Salut,
Juste pour rajouter une pierre au débat, ne pense tu pas que si pour protéger les planètes (et tous ce qui la peuple), tu ne devrais pas lâcher ton pc, ta maison, ton électricité et retourné vivre dans une cabane en bois avec un feu de camp? Je pense que dans ses condition tuer une bête de temps a autre ne serais plus si mauvais.
Oui je suis d’accords, la surexploitation tue la planète et beaucoup d’animaux, mais la consommation énergétique de tous le monde est tous aussi inquiétante voir pire.
Mail en @jetable.org, pseudo en mode « sfdknfslkfn » et troll bien baveux ?
Considère que j’ai approuvé ton commentaire parce qu’il me fait rire et qu’il décrédibilise son auteur dès les premières lettres…
Cadeau pour toi : http://insolente0veggie.over-blog.com/article-omnivore-et-militant-dans-l-ame-106624449.html
Je comprends ta motivation, mais je ne suis pas d’accord sur la solution
J’aime trop la viande pour m’en passer, c’est une question de modération.
Je ne suis (évidemment) pas d’accord. La modération est un bien joli principe sur le papier, principe que l’on inculque très tôt dans la tête des gens et voici ce que j’en pense :
http://lesquestionscomposent.fr/tu-seras-modere-mon-fils/
D’ailleurs va expliquer ça aux victimes… Ici ce n’est pas une question de goûts ou de préférence personnelle (d’ailleurs si ça ne tenais qu’à ça : http://www.unmondevegan.com/simili-carnes-viande-vegetale,fr,2,1.cfm) mais de vivre & laisser vivre. L’agneau que l’on va égorger se contrefout lui de la fréquence des repas carnés du type qui va consommer sa chair et se contrefout encore plus de savoir ce qu’il pense à ce sujet, il veux juste vivre.
Ce qui me tue le plus dans cette histoire c’est que pour le quidam moyen la vie d’un animal à autant d’importance si ce n’est moins que le choix du repas du soir. Mais sérieusement… c’est d’un animal sentient d’on on parle là !
Dans le même genre pour revenir sur la modération, il faudrait être libertaire… mais pas trop, être contre le viol… mais pas trop, être contre la présence de l’armée américaine au moyen orient… mais pas trop (faut pas déconner quand même on roule au pétrole..)
Je passe bien sur tout en dérision mais quand une injustice, un crime se déroule devant nos yeux au quotidien on se dresse contre-lui ou l’on en devient complice en laissant faire, c’est aussi simple que ça.
« J’aime trop la viande pour m’en passer, c’est une question de modération. »
Ah oui ? Pour ma part, j’aime moi aussi trop le cadavre torturé pour pouvoir m’en passer.
On fait un club ?
On s’appellera « les modérés youplaboum », classe non ?
Enfin bref, je n’ai pas non plus envie de tomber dans le lynchage mais il faut que tu comprenne que même si tu aime la viande (parce que moi aussi et je suis sérieux : http://identitools.fr/actu/voila-pourquoi-je-suis-vegan#comment-874) je n’ai rien perdu en goût donc cet argument… est invalide.
D’ailleurs pour la plupart des repas carnés ce n’est pas la chair qui donne du goût mais la marinade, l’assaisonnement, la sauce qui sont « scoop » : des épices, des légumes, etc… Non décidément tu n’a rien à perdre il faut tester pour pouvoir en juger.
absolument.
à midi encore je me suis fait un sandwich… au salami vegan !
à goûter !
Je n’avais pas forcément conscience de tous ces chiffres, et je dois avouer que pour une fois, ca me pousse à réfléchir. Devenir Vegan pour le plaisir, c’est impossible dans mon cas, mais pour une bonne cause, c’est bien plus envisageable! Bravo pour cet article! Je vais le partager!
Merci.
Si tu as des questions à ce propos n’hésite pas à utiliser la page contact. 😉
punaise je me suis facepalmé plusieurs fois.. tellement que j’en ai le front rouge
en vrac :
les statistiques orientées : les gens sont au courant du problèmes de garder à très long terme un approvisionnement en protéine animale. Des solutions émerges notamment les insectes. De plus, il est plus à blâmer la sur consommation de viande que la consommation elle même
argument « viande rouge mauvaise » : http://aliments-sain.fr/menu3/viande_rouge_benefice_sante.php c’est comme tout c’est la dose qui fait le poison
le passage sentimental sur les animaux
les commentaires très bien fourni de PostBlue et de Herr Scheindorf qui ont bien fait de quitter la conversation devant vos réponses ahurissantes tellement vous n’avez rien compris à leurs raisonnements alors qu’eux ont compris et décortiqué les votres
Ne me répondez pas. plus jamais je reviens ici
Même si les autres articles sont d’un bien meilleur cru. Désolé ne m’en voulez pas
Certes, certes… Je vais quand même répondre, ça m’amuse.
Pour le coup des commentaires, en fait, Scheindorf est lui-même Vegan et de plus un ami, je crois que tu est tombé sur (de mémoire) un débat entre celui-ci et un jsaisplusqui qui concernait la « sacro sainte nature ».
Le passage sentimental te dérange ? Soit, ça doit faire un peu « gay » c’est ça ? Quand on frappe quelqu’un devant toi ça ne t’émeut point ? Tu as tout à fait raison, tout le monde sous Prozium et un gros fuck aux sentiments.
Et enfin pour finir j’écris pour moi et pas pour les quelques lecteurs qui ne peuvent supporter mes écrits, si ça te dérange à ce point je ne te retiens pas, tu est libre et je ne t’en veux pas je t’assure.
Si tu veux tu peux même me lyncher en place publique avec un article ultra-critique sur le végétalisme. Je t’en prie.
Soon ? http://levegetarismematuer.tumblr.com
Merci à toi d’être passé même si tu ne lira pas cette amicale réponse
lol. « les sentiments c’est pour les tafioles et ne me répondez pas, ou je fais un gros caca nerveux ».
Si t’as le front rouge c’est peut-être parce que tes neurones surchauffent. Ou alors des problèmes de circulation dus à des excès de cholestérol. Derien, ça fera 400 euros.
Des surprises comme ça, ça mériterai presque que je refasse un nouveau template de blog et que j’en profite pour remettre l’affichage des derniers commentaires dans la sidebar ಠ_ರೃ
Je ne m’attendais pas à un tel cadeau à mon réveil. A ce moment là j’étais rouge, non pas de réfléchir à faire avancer la science comme d’habitude, mais de colère en voyant que la/le blond(e) au steack de tofu qui chie dans la bouche des SDF a décidé cette fois de me chier dessus ! Oui moi aussi je peux être vulgaire et diffamant, moi aussi je peux taper dans le stéréotype, moi aussi je peux me mettre au niveau de votre argumentaire proche de la fosse des Mariannes
Et vous Mr Paillard qui applaudissez ce contenu gerbant ! Vous me décevez beaucoup ! Moi qui vous croyait intelligent et posé.
D’ailleurs pour répondre -ce que je n’avais absolument pas prévu, je comptais juste lire par mail votre réponse- oui je me suis trompé, Scheindorf est vegan et dit de très belle chose néanmoins.
Bon puisque tous deux vous vous êtes bien assis sur ma gueule, je continue en plus acide :
je ne suis pas contre le veganisme mais contre l’argumentation , il faut de tout pour faire un monde (enfin avec moins d’extrémiste et moins de « l’elfe »), mais cet article est orienté, avec une argumentation excessive en sens unique, ce que je voulais pointer du doigt.
Que font les expériences sur les animaux dans un article sur veganisme -okay c’est votre état d’esprit mais pas en plein milieu et sans parler des -… notamment la photo -la prochaine fois que je parlerai de Foxonn je mettrai la photo de l’étudiant chinois devant le char-, qui aurait pu être Tchadien mourant de faim et vous auriez pu continuer en accusant les carnivores de l’effet de serre
Au final j’ai livré ma précédente critique respectueusement ; non je n’écrirai pas un article anti vegan -je comprends que d’autres personnes ont des sensibilités autre que la mienne, et même encore heureux que ces gens existent !- mais peut-être sur ce chien d’elfe -oui toi tu prends cher car tu m’as vraiment choqué, non mais sérieusement!? m’attribuer des propos homophobes, tu t’attendais à quoi?- vu que je suis un chasseur FN qui bat sa femme -stéréotype bis-.
C’est drôle, justement j’ai été SDF pendant une durée assez courte dans ma vie. Ahh… cette douce soirée de février ou j’ai du me rendre à l’évidence que j’avais de la chance que ce soit les encombrants pour pouvoir me couvrir…
J’aimerais juste, vraiment comprendre… Pourquoi accuser un article qui pointe du doigt un massacre d’être… orienté ? Que devrais-je dire ?
« Au final j’ai livré ma précédente critique respectueusement »
Oui, pas du tout trollesque et surtout pas du tout provocatrice, j’<3.
"et vous auriez pu continuer en accusant les carnivores de l’effet de serre"
Merde alors, j'aurai juré m'adresser à des omnivores (ou des charognards, mais passons), je suis perdu.
Les végés sont vraiment trop méchants.
« Que font les expériences sur les animaux dans un article sur veganisme »
Le véganisme c’est global, on refuse toute exploitation animale, toute torture, et donc les tests sur les animaux
« vous auriez pu continuer en accusant les carnivores de l’effet de serre »
Les carnivores, non… Les lions et les requins ne font pas d’élevage intensif, eux… En revanche les élevages sont responsable de 18% des émissions de gaz à effet de serre.
« la/le blond(e) au steack de tofu qui chie dans la bouche des SDF »
Où ça?
Sinon pour le front rouge dès qu’on parle veganisme, j’ai bien ri. Ce n’est pas parce qu’on dénonce des atrocités trop souvent évincées pour ne pas gâcher le goût du repas qu’il faut faire une attaque cardiaque. J’admets qu’on puisse dire « Je ne savais pas » ou « J’en ai rien à faire » mais qu’on dise que c’est faux, et bien je ne comprend pas.
Et le coup des insectes c’est rigolo. C’est comme les gens qui disent qu’il suffit de ne manger que de la viande bio de petit producteur gentil. Ça suffit pour quoi? Sauver la planète? Les animaux? Sa conscience? Et en plus on les retrouve devant le mac do avec 5 big mac sous le bras.
Vos gueules. Y’en a qui essaient de bosser ici…
Alex, fidèle à lui-même 😀
C’est vrai que les SDF sont trop pas contents que je sois végane. ils me lancent des cailloux dans la rue. C’est de la faute de mon caviar d’aubergine et de ma pizza sans fromage qu’ils dorment dehors.
« Que font les expériences sur les animaux dans un article sur veganisme » LOL et que fait ce ballon sur un terrain de foot, non mais franchement je vous le demande.
Ouais mais la viande, c’est trop bon O:-) …
Bon, ok, j’avoue, je suis une houmouskilleuse; la viande, c’est le Mal… M’voyez ?
P.S. : ON VA PAILLARD YVER ! Pardon, vraiment, pardon…
P.P.S.: hé, t’as vu, le p’tit dessin à côté de mon nom, il est vert pomme ! Si ça, c’est pas trop la classe… 😀
Ayé, je me fais spammer par mes groupies <3
Pardon, j’ai laissé la porte de l’asile psychiatrique ouverte, y a des gens qui en sont sortis…
[…] cuisine française est-elle réellement si réputée à tes yeux ? *tousse* … pas […]
Bonjour! Je suis tombée sur ton site par hasard, et….bon…..je ne suis pas végétarienne, j’aime la viande (retenez vos cailloux) mais je comprends les motivations des vegans. Seulement, quelques petites choses m’empêche d’y adhérer totalement:
-cette manie qui est ressortie de tous ces commentaires pro-vegan qui est de glorifier totalement les végétariens.
-quand je pense au fait que vous êtes persuadés que vous sauvez la planete. Attention! Je ne dis pas que je ne suis pas d’accord! certes ça aiderais si la surproduction de denrées alimentaires bovine cessait. Mais je ne pense pas que le problème d’être végan ou pas aura un impact différent sur la planète. Je veux dire: 7 milliards d’habitants qui mangent de la viande et du poisson (radioactif), ça fait des dégats, c’est clair! Mais 7 milliards d’habitants qui bouffent des végétaux, et bien croyez-le ou non, ça fait des dégâts aussi. Aussi bien du point de vue oxygène que du point de vue environnemental.
– et puis je salue bien bas votre manière de vivre, seulement, pour l’instant, les vegans restent une minorité. Je ne sais plus qui a dit « qu’est-ce que tu perds à épargner la vie de ce que tu manges » ou un truc comme ça (dsl je ne me souviens plus très bien) je trouve ça honorable de penser de cette manière, seulement, la petite bête que vous voyez dans les rayons surgelés, même si vous ne les mangez pas, eh bien ça ne sauve pas sa vie, puisqu’elle est déjà morte. Quelqu’un d’autre la mangera et puis c’est tout quoi… Ce que je veux dire, c’est que malgré votre dévouement, il y aura toujours quelqu’un pour manger ce que vous ne mangez pas, et en plus grosse quantité (c’est ça le pire!)
-enfin, même si je suis d’accord avec ça: http://www.youtube.com/watch?v=NlN4wH3swgU
je ne pense pas que supprimer la viande d’un coup et définitivement serait une bonne idée. Tout est un problème de consommation et de régulation, comme le souligne Teressa Bauerlein (si vous voulez, je peux vous trouvez l’extrait auquel je pense, il est quelque part dans mon manuel d’allemand)
Enfin je dis problème de consommation, je pense aussi à un problème de volonté et de m’enfoutisme.
Ah, et dernière chose! J’ai aussi vu dans des commentaires, des choses du style « mon chat mange aussi des épluchures de patates » (je ne sais plus de qui c’est). C’est un autre débat sur les animaux ça aussi, le marché de l’animal. Le chat en question mange ce que son maître lui donne, histoire d’avoir quelque chose à manger. seulement, à l’état de nature, le chat est carnivore (si je ne m’abuse). C’est l’être humain qui, en l’adoptant, la conditionné à manger différemment. Tout comme c’est la société dans laquelle nous vivons qui nous conditionne à manger de la viande, à boire du lait, etc…
Voilà, vous avez mon avis de mangeuse de viande ^^