Speedpaintquoi ?

Le speed painting est une technique qui repose avant tout sur la vitesse et le rythme de réalisation. La gestion de la lumière prends une place très importante dans ce genre puisque c’est elle qui évitera de trop « détailler » certaines parties de l’image qui seront justement dans l’ombre la plus totale ou très lumineuses.

Il y à plusieurs manière de concevoir un speedpaint, la technique la plus répandue consiste à travailler d’abord sur un calque en niveaux de gris (pour se concentrer sur la lumière), puis terminer par une colorisation rapide.

Je ne suis pas de ceux qui considèrent que le speedpainting doit être limité à 1h30, je pense que tant que l’artiste conserve un rythme « nerveux » tout au long du processus de création il est un « speedpainter ». Généralement on utilise Adobe Photoshop, ou Corel Painter, personellement j’ai choisi Photoshop pour sa meilleure gestion des calques.

Le croquis :

Créez une nouvelle image du format de votre choix, et commencez à travailler sur un calque nommé « volumes », gardez le fond transparent.

Réaliser assez grossièrement la scène que vous désirez obtenir, utilisez de préférence un pinceau rond de 6 pixels à 70% de dureté et 70% d’opacité. Ne travaillez qu’en niveaux de gris !

Maintenant que vous avez une vue globale de votre œuvre, il est temps de réfléchir aux différents matériaux qui composent la scène, en effet : la lumière ne se réfléchit pas de la même manière sur du plastique, du métal ou du bois ! Posez donc les différentes ombres assez rapidement dans la totalité de l’image.

Détaillez !

Toujours sur le même calque « volumes », améliorez le rendu de vos ombres et travaillez vos textures (utilisez des brushes).N’oubliez pas que plus l’image sera contrastée, moins vous aurez de détails à réaliser ! Dans cette étape, il n’y à normalement aucune couleur de posée, la composition, les ombres, les détails doivent impérativement être terminés avant de passer à la colorisation.

Un peu de couleur…

Dans un nouveau calque, nommé « colorisation » et en mode « couleur » OU « incrustation », ajoutez vos couleurs. Si tout se passe bien, l’image prendra en compte les volumes et les détails du calque « volumes » tout en colorisant la scène. Dans cette étape, comme toujours, travaillez d’abord assez grossièrement sur l’ensemble du calque, puis affinez au fur et à mesure.

Quelques réglages :

L’aspect final de votre speedpaint n’est peut être toujours pas à votre gout. Généralement j’utilise les outils suivants pour les finitions :

  • Les Niveaux (Ctrl+L)
  • La Balance des couleurs (Ctrl+B)
  • Et un petit calque en mode « densité couleur + » ou je pose des « nuages » en noir et blanc, de sorte à texturer encore un peu plus l’image et simuler l’atmosphère.

Les indispensables :

  • Des brushes ! Pleins ! Et de différentes tailles/formes afin d’être le plus souple et réactif pendant le processus de création.
  • Jouer sur l’opacité et la dureté du pinceau au maximum.
  • L’outil « doigt » pour atténuer rapidement certains éléments de l’image.
  • Utiliser le raccourci de la pipette (ALT) pour changer de couleur rapidement sans avoir à changer d’outil.
  • S’inspirer des grands maitres ! Youtube regorge de vidéos de speedpaint en accéléré dont celles de Nico Di Mattia.

Exemple :